« Y'a que les routes qui sont belles et peu importe où elles nous mènent. »
Jean-Jacques Goldman, né le 11 octobre 1951 dans le 19ème arrondissement de Paris, est un auteur-compositeur-interprète français, producteur et guitariste soliste de variété et de pop rock principalement. En plus de ses propres chansons, il écrit et compose pour de nombreux autres artistes. Jean-Jacques Goldman est un artiste engagé auprès d'œuvres humanitaires ou caritatives, notamment les Restos du cœur qu'il parraina pendant six ans. Il est l'un des fondateurs de la troupe Les Enfoirés dans le but de lever des fonds qui permettaient de financer les Restos du cœur qu'il quittera en 2016.
Le Rotary Mag rappelait dans son éditorial du mois d'Octobre que les Rotary clubs fêteront le 24 octobre le Polio Day, Journée mondiale, au cours de laquelle est valorisé le travail du Rotary depuis 36 ans pour préserver les enfants de cette terrible maladie mortelle ou invalidante.
Ce 24 octobre, tout notre club s'est mobilisé, avec à nos côtés les rotaractiens du Rotaract Cœur du Nord, pour faire des quêtes devant plusieurs grandes surfaces de distribution de la Commune de Sainte Marie, avec leurs accords.
Comme chaque année, les réunionnais se sont montrés très généreux et solidaires avec nous pour cette noble cause. En effet, ils se rappellent sans doute d'avoir connu plusieurs des leurs frappés par la maladie et qui garderont les séquelles durant le restant de leurs vies.
Certains sont même repartis se charger en espèces pour venir remplir nos petites boîtes à l'emblème End Polio Now ! Qu'ils en soient toutes et tous remerciés.
Cela en fait, des pèces de toutes les couleurs et parfois des billets de banque.
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2. Les événements du mois
Action professionnelle : stage dating du 8 octobre 2021
"Si vous ressentez le besoin de rallumer l'étincelle du service en vous ou au sein de votre club, le mois du développement économique local en octobre est idéal. Nos actions en faveur des populations défavorisées - qu'il s'agisse de formation professionnelle ou bien encore d'accès à des prêts - contribuent au développement de l'économie locale." Extrait du message de Shekhar Mehta.
En ce mois du développement économique local, des membres du RC Sainte Marie Roland Garros Centenaire ont donné de leur temps pour permettre aux jeunes du lycée de Sainte Marie de découvrir le monde professionnel et de mieux appréhender les entretiens d'embauche. Ces échanges furent un moment de partage et d'enrichissement mutuel. Les professionnels de notre club qui ont participé à ce stage dating ont été heureusement surpris du niveau de ces jeunes qui avaient pour la plupart déjà trouvé des stages afin de pouvoir continuer leurs études en alternance.
Rencontre avec la communauté indienne à l'occasion du Dipavali (dipam : flamme en tamoul) ou fête de la lumière
Fête majeure dans le monde indien
Dipavali, également appelée Diwali ou Deepavali, est une des fêtes essentielles de la religion hindouiste. Divali est la forme contractée de Dipavali, tirée du sanskrit "rangée de lampes". Elle est indissociable de la grande fête de Dussehra qui a lieu vingt jours avant.
Le retour du Dieu-roi Rama dans son royaume
Cette fête quasi nationale en Inde célèbre le retour de Rama dans son royaume, dans la ville d'Ayodhya, avec sa femme Sita, avec l'aide du fidèle Anuman, demi-dieu à la fois humain et singe. Rama avait en effet passé 14 ans en exil. Le Ramayana, livre sacré qui raconte ses nombreux périples notamment sur l'île de Ceylan avant de revenir dans son royaume, dit que les habitants d'Ayodhya avaient illuminé la ville avec de petites lampes à huile pour célébrer le retour de leur Dieu-roi pour lui indiquer le chemin.
La mythologie hindoue indiquent que les dieux supplièrent Krishna de débarrasser le monde du démon Naraka qui tourmentait le ciel et la Terre. Une nuit, Krishna décapita le tyran avec son disque sacré, le tchakra. Au plan symbolique, la nuit représente l'ignorance de l'être humain de son essence divine, et le tchakra la connaissance qui met fin à cette ignorance et lui apporte la révélation.
Symbole de la victoire du bien sur le mal
La fête de la lumière, qui symbolise le jour où le bien l'emportera sur le mal, a lieu en octobre ou en novembre, en fonction de la Nouvelle Lune du mois Karthik du calendrier hindou. Tous les Indiens de la diaspora présente sur les îles de l'océan Indien la célèbrent le même jour à l'unisson, comme en Inde, berceau de l'hindouisme.
Célébration à La Réunion
A La Réunion, le Dipavali est surtout l'occasion de faire découvrir la culture et les traditions malbars et bien sûr de rendre hommage à la déesse Lakshmi, déesse de la lumière et de prospérité. Les hindous se rendent au temple tôt le matin dans l'espoir d'attirer le bonheur et l'abondance dans leurs foyers. Ce jour donne traditionnellement lieu à de nombreuses festivités dans plusieurs villes de l'île : Saint André, Saint Paul, Le Port, Saint Leu et Saint Pierre.
3. Le Manuel de Procédure, la référence juridique des clubs
La zone, un rapprochement des districts.
Le mode est divisé en 34 zones d'environ 40 000 rotariens. Elles sont régulièrement redessinées en fonction des évolutions des effectifs. C'est ainsi que deux zones ont été dernièrement supprimées en Amérique du Nord au profit de l'Asie.
Ces 34 zones élisent chacune un administrateur du Rotary International (directors of the board) par moitié.
L'administrateur de la zone étudie les sujets stratégiques qui engagent l'avenir du Rotary, favorise le développement du Rotary et sa Fondation, aidé par l'équipe de coordinateurs qu'il anime.
Ces coordinateurs, au nombre de cinq, sont chacun en charge d'un domaine particulier : l'Image publique du Rotary, le Fonds de dotation et Dons majeurs, la Fondation Rotary, End Polio Now, la Coordination Rotary international. Ils s'appuient sur des assistants de coordinateurs pour démultiplier leurs actions au niveau de chaque pays des régions de la zone.
Notre zone est la 22 (Afrique) et elle est subdivisée en deux régions, anglophone et francophone. Notre ami Gilbert est ainsi pour l'année 2021-2022 l'ARRFC, assistant de la Coordinatrice Régionale de la Fondation Rotary, Shelly OUKABAY.
L'administrateur de la zone a aussi pour mission d'organiser un institute, colloque qui rassemble chaque année les responsables en exercice, les anciens et les futurs, afin de communiquer des informations et d'échanger sur l'avenir du Rotary.
C'est en lien avec l'Institute que sont en partie formés les prochains gouverneurs de districts, formation complétée par la suite lors de l'Assemblée générale aux Etats-Unis.
Les actions qui seront mises en place par la France en 2021-2022 en lien avec les autres états de la zone
Année bleue de l'océan Indien
C'est quoi l'économie bleue ?
L'économie bleue, c'est l'ensemble des activités économiques liées aux océans, aux mers et aux littoraux, et qui respectent les droits des humains et l'environnement.
Ce modèle concerne des activités classiques, comme la gestion raisonnée des pêches, l'aquaculture durable, le transport maritime vert, les ports, le tourisme durable mais également des domaines émergents comme les énergies renouvelables, les services écosystémiques marins, la désalinisation, etc.
La préservation de l'environnement marin et côtier et la protection des droits humains sont intrinsèques à la notion d'économie bleue. Elles concilient rentabilité économique et protection de l'environnement marin et côtier pour s'inscrire dans la durée et bénéficier au plus grand nombre.
Qu'est-ce que l'année bleue de l'océan Indien ?
Les pays du sud-ouest de l'océan Indien partagent tous le même océan et dépendent tous de ses ressources : la coopération régionale en matière d'économie bleue y est essentielle. La valeur économique des activités océaniques dans l'océan Indien occidental s'élève ainsi à 20,8 milliards de dollars US (estimation 2017). Il s'agit donc d'une priorité stratégique de la Commission de l'océan Indien (COI) et de sa présidence française 2021-2022, afin de renforcer les synergies dans ce domaine.
17 juillet, journée de l'économie bleue dans l'océan Indien
La France exerce la présidence de la Commission de l’océan Indien (COI) depuis le mois de mai 2021 pour une année. Cette présidence saisit l’opportunité de mettre en œuvre plusieurs projets, tel que le projet « Année bleue dans l’océan Indien » qui soutient une gestion durable et responsable des activités océaniques dans les pays de la COI ainsi qu’au Kenya, en Tanzanie, au Mozambique et en Afrique du Sud.
Le 17 juillet a été choisi par la France pour marquer le calendrier d’une date importante : celle de la journée régionale de l’économie bleue. La France, présidente de la Commission de l’Océan Indien, a en effet décidé de mobiliser tous les acteurs régionaux autour du développement de l’économie bleue autour de réflexions et d’actions concrètes sur le terrain. Ce projet concerne les cinq États membres de la COI, à savoir l’Union des Comores, la France au titre de la Réunion, Madagascar, Maurice et les Seychelles, ainsi que certains pays voisins, en tant qu’observateurs, comme la Tanzanie, le Kenya, le Mozambique et l’Afrique du Sud. L’objectif de ces actions reposera sur le soutien des projets agissant en faveur d’une gestion durable et responsable des activités océaniques ainsi que des activités terrestres impactant l’océan, les lagons et les rivages, dans les pays de la COI, ainsi que dans les pays riverains. Recherche, sensibilisation, éducation, innovation, seront ainsi soutenus au cours de cette année bleue.
Des évènements bleus tout au long de l’année
A ce titre, nous pouvons citer l’exemple du projet PAREO, un projet innovant d’éducation à l’environnement qui a fait ses preuves dans trois écoles mauriciennes.
Une émission télévisée « Regards sur… l’océan Indien, patrimoine immatériel », a par ailleurs été diffusée par l’Ambassade de France le 17 juillet dernier. Présentée par Jean-Baptiste Routier, cette émission s’articule autour de trois thèmes génériques : navigation et bateaux à Maurice, l’Homme et les océans, les nouvelles technologies et l’innovation.
Toujours dans l’objectif de la France d’impulser une année bleue, l’Ambassade de France a également produit une série de quatre reportages sur les métiers et les savoir-faire liés à l’océan.
L’observation et la recherche, l’éducation et l’information, l’innovation et le développement de nouvelles niches économiques respectueuses de l’environnement sont les domaines d’intervention de ces projets.
Pour rappel, Maurice est une zone géographique vulnérable, qui connaît de véritables changements climatiques. Le niveau de la mer a augmenté en moyenne de 3,2 mm chaque année à Maurice, sur la période 1998-2007, selon la seconde communication de Maurice pour la convention climat. « L’initiative « Année de l’économie bleue dans l’océan Indien » contribue à façonner l’idée d’un avenir commun, dans le respect des droits de l’Homme, de l’environnement et de la biodiversité marine », a indiqué Florence Caussé-Tissier, Ambassadrice de France à Maurice.
Plan d’action du gouvernement français pour sauver le dugong
Qu’est-ce que le dugong ?
Présentation
Le dugong est un brouteur des mers paisible. Malgré une corpulence impressionnante, le dugong est un animal discret à la nage gracieuse. Le dugong est un mammifère exclusivement marin appartenant à l’ordre des siréniens. C’est un proche parent des lamantins mais contrairement à eux, il n’évolue jamais en eaux douces. Il s’en distingue aussi par sa nageoire caudale qui est triangulaire tandis que celle des lamantins est en forme de palette arrondie. Le dugong possède également deux incisives caractéristiques apparentées à des défenses (jusqu’à 18 cm de long).
Son lieu de vie
Herbivore, il passe une grande partie de son temps à brouter les herbiers marins. Présent dans les eaux tropicales et subtropicales de l’Indopacifique, des côtes Est-Africaines au Vanuatu, le dugong (« Dugong dugon ») est un mammifère marin herbivore, appartenant à l’ordre des Siréniens, qui vit exclusivement dans les eaux marines.
Son alimentation
Presque exclusivement herbivore, sa préférence se porte sur les plantes à fleur des herbiers marins, il absorbe en moyenne 30 à 40 Kg de nourriture par jour. Du fait de ce régime alimentaire, l’espèce se cantonne aux zones côtières et elle est donc particulièrement vulnérable aux pressions humaines. Il est ainsi souvent qualifié de vache marine. Cette caractéristique en fait un animal exclusivement côtier.
Stratégie nationale biodiversité 2021-2030
Le 1er plan adopté en 2012 n'a pas eu les effets escomptés : le dugong fait l'objet de nouvelles mesures, prioritairement axées sur les captures par des pêcheurs.
A l’occasion de la présentation de la Stratégie nationale biodiversité 2021-2030 au Congrès mondial de la nature de l’UICN (l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature), Sébastien Lecornu, ministre des Outre-mer et Bérangère Abba, secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, ont annoncé un nouveau plan national d’action (PNA) destiné à prévenir le déclin des dugongs, les dernières « sirènes mahoraises ». L’Etat décide ainsi de poursuivre les efforts en faveur de la conservation du dugong, à travers un second PNA pour les années 2021-25
Espèce classée vulnérable Le dugong est aujourd’hui classé vulnérable par l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Il est inscrit à l’annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Le dugong est également intégralement protégé en France par l’arrêté du 1er juillet 2011 fixant la liste des mammifères marins protégés sur le territoire national et des modalités de leur protection.
Ses caractéristiques biologiques, son faible taux de croissance et de reproduction, et son régime alimentaire (dépendant des habitats côtiers, notamment d’herbiers de phanérogames marins) le rendent particulièrement vulnérable aux impacts anthropiques. Cette fragilité est exacerbée par la faible capacité des populations à se reconstituer. En effet, les femelles ne donnent naissance qu’à 5 ou 6 petits (appelés « veaux ») au cours de leur vie.
Fréquemment blessée par les hélices des embarcations à moteur et parfois chassée pour sa viande, ses habitats côtiers sont en réduction, en particulier du fait du tourisme, de la pollution et de l'urbanisation des côtes.
Chasse et braconnage
La viande de dugong est un met apprécié et, de fait, l’espèce a longtemps été chassée massivement sur l’ensemble de son aire de répartition. Cette pression a entraîné la disparition des dugongs dans plusieurs régions et constitue sans aucun doute la cause principale du déclin de ses effectifs. Bien que la chasse soit interdite dans de nombreux pays comme la Nouvelle-Calédonie, les braconniers continuent de sévir, mettant en péril certaines populations.
La situation à Mayotte
« A Mayotte, la population de dugongs, qui a été relativement abondante par le passé mais victime de pêche excessive, ne dépasserait pas aujourd’hui la dizaine d’individus. Cette situation rend urgente l’adoption d’une stratégie de conservation de la population de dugongs à l’échelle du territoire », soulignent les ministres.
Enjeu du plan 2021-2025 : prévenir le déclin
L’évaluation du premier plan mis en œuvre de 2012 à 2017 montre que « en dépit des mesures adoptées, l’état de conservation global du dugong reste défavorable et que l’effort de conservation doit être poursuivi ».
L’enjeu principal du plan 2021-2025 est de prévenir le déclin de la population locale du dugong à Mayotte via la lutte contre les menaces directes pesant sur l’espèce et rétablir à long terme un état de conservation favorable. L’arrêt des captures lors des activités de pêche, intentionnelles ou accidentelles, constitue une priorité absolue. Un effort particulier portera sur les connaissances sur l’écologie locale de l’espèce.
Mythe de la sirène
Le dugong aurait inspiré, avec les lamantins, le mythe de la sirène, ce démon mi-femme, mi-poisson peuplant les fonds marins et dont les chants séducteurs provoquaient des naufrages. C’est pourquoi ces espèces ont été regroupées sous l’ordre des Siréniens.
