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BULLETIN de MARS 2022

La pensée du mois

«Il n’y a d’avenir que pour ceux qui regardent en avant »

Lao Tseu

Qui était Lao Tseu, le vieux maître chinois fondateur du taoïsme ?

Lao Tseu ( né en 571 av. J-C et mort en 531 av. J-C) aurait été un sage chinois et, selon la tradition un contemporain de Confucius. Il est considéré comme le père fondateur du taoïsme. Il serait né dans le pays de Chu du royaume des Zhou et serait parti pour une retraite spirituelle vers l'ouest de la Chine actuelle Les informations historiques le concernant sont rares et incertaines et sa biographie se développe à partir de la dynastie Han, essentiellement à partir d'éléments surnaturels et religieux. Le Livre de la Voie et de la Vertu ou Dao De Jing que la tradition lui attribue est un texte majeur du taoïsme, considéré comme important par d'autres courants également. Lao Tseu est considéré par les taoïstes comme un dieu et comme leur ancêtre commun. Il est représenté comme un vieillard à la barbe blanche, parfois monté sur un buffle.

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LES GRANDS MOMENTS DE LA VIE DE NOTRE CLUB

Séminaire du Rotary Club Sainte Marie Roland Garros Centenaire

Week-end du 11 mars 2022

Notre ami Daniel, que nous remercions, a préparé cet événement de première importance pour notre club. C’est un événement unique à La Réunion. Daniel avec son professionnalisme et son engagement que nous connaissons a concocté un séminaire consacré au plan stratégique du club pour les cinq ans à venir. Comme le socle de notre organisation est la camaraderie et la famille, la journée de séminaire était inclue dans un week-end de camaraderie. Daniel avait également pensé aux familles des membres du club et leur avait aussi préparé un programme.

Pour l’organisation du séminaire, Daniel a pu compter sur notre Présidente Martine, et sur les experts du club qui sont Christine, Gilbert et Serge, co-animateurs de la journée de séminaire auprès de Daniel.

Il a rappelé que l’histoire du Rotary international date de plus de 100 ans (création en 1905) et tout comme une entreprise, au bout de la troisième génération, il doit se renouveler. Tout a changé dans le monde. Le Code of policies doit évoluer.

Le Rotary international nous invite à réfléchir pour conceptualiser ce que nous avons envie de faire pour les autres.

Le Rotary international a changé, notre environnement a changé, nous sommes obligés de repenser à ce que nous faisons, de nous fixer des objectifs à moyen terme de ce que nous aimerions faire ensemble, de réfléchir à des actions pour les non rotariens.

La Convention extraordinaire de Hambourg a validé en juin 2019 le plan d’actions du Rotary international pour la période 2020 à 2025.

Le plan d’action, de notre club, une fois établie sera validé en assemblée générale.

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LES ÉVÉNEMENTS DU MOIS

La journée de la femme le 8 mars

Extrait de la lettre du gouverneur du district, Dinesh Gajeelee

« Cette journée célèbre surtout la lutte pour les droits des femmes et notamment pour la réduction des inégalités par rapport aux hommes. Que de chemin parcouru depuis 1921 quand la Russie soviétique devient le premier pays à officialiser cette journée pour la commémoration de la journée du 8 mars 1917 qui vit une importante manifestation de femmes. Et il faudra tout de même attendre 1977, pour que les Nations unies officialisent la journée avec pour but de célébrer une journée en faveur des droits des femmes à travers le monde. »

« Ce qui nous ramène à l'émancipation des filles qui est l'une des trois initiatives présidentielles pour 2021/2022. En effet, comme vous le savez sans nul doute, cette initiative du Président 2021-22 du Rotary International, Shekhar Mehta, se concentre sur les actions locales au travers desquelles les Rotary clubs peuvent avoir un impact positif dans la vie des filles. Les actions des clubs sont multiples dans notre district ».

 

Journée mondiale de l’eau célébrée le 23 mars

Coup de projecteur sur les eaux souterraines à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau.
Invisibles et souvent oubliées de notre quotidien, les eaux souterraines fournissent pourtant près de la moitié de l’eau potable au niveau mondial. Ces ressources sont vulnérables aux pollutions qui s’infiltrent dans le sol, mais encore, pour celles situées en bordure de littoral, aux intrusions salines, conséquence de la montée de l’eau de mer combinée à des prélèvements d’eau croissants.

A La Réunion, sur 152 millions de mètres cubes prélevés pour l’alimentation en eau potable de la population, 45% provient des eaux souterraines. C’est dire leur importance et l’impérative nécessite de les préserver.

Contribuer à équiper le territoire d’équipements d’épuration performants, sensibiliser le public, mener des études pour mieux connaître nos ressources sont quelques exemples d’actions menées par l’Office de l’eau Réunion dans le but de préserver les eaux souterraines.

Apportons l’eau potable partout dans le monde - extrait du message de John Germ, président du conseil d’administration de la Fondation Rotary

« Nous pouvons être fiers du travail que les Rotary clubs et notre Fondation continuent d’accomplir pour apporter de l’eau potable et des systèmes d’assainissement et d’hygiène opérationnels, mais ne nous arrêtons pas là.

En mars, pensons à tous ceux dans le monde dont les puits sont à sec, ou qui n’ont pas de toilettes ou de savon. Le Rotary dispose des ressources, des partenariats et de la passion nécessaires afin d’améliorer les services WASH pour des millions de personnes à travers le monde. Et surtout, nous disposons de personnes qui peuvent accomplir cela : vous et moi ».

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LE MANUEL DE PROCÉDURE,

LA RÉFÉRENCE JURIDIQUE

Lisez moi, Cliquez sur l'image

Code de conduite DEI - diversité équité inclusion -

Le conseil d'administration du Rotary a approuvé un nouveau code de conduite DEI qui reflète nos valeurs. Ce code fournit un cadre pour aider les membres du Rotary à instaurer et maintenir un environnement collaboratif, positif et sain. Le Code de conduite DEI demande aux membres du Rotary de :

  • Utiliser un langage respectueux

  • Être solidaire

  • Favoriser un environnement accueillant et inclusif

  • Célébrer la diversité

Si la liberté d'expression est importante, nos paroles et nos gestes comptent. Nous ne tolérons aucun discours ou comportement qui encourage les préjugés, la discrimination ou la haine en raison de l'âge, des origines, de la couleur de peau, des capacités, de la religion, du statut socio-économique, de la culture, du sexe, de l'orientation sexuelle ou du genre. Tous les dirigeants du Rotary, des présidents de club aux gouverneurs de district en passant par les administrateurs du Rotary et de la Fondation, doivent appliquer le Code de conduite DEI uniformément en assumant leurs responsabilités quant à leurs paroles et leur comportement.

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COOPÉRATION RÉGIONALE

L’observatoire des agricultures de l’océan Indien (OA-OI)

L’objectif de cet observatoire ?

Avoir une connaissance précise et réciproque des contextes agricoles et territoriaux, des agricultures et de leurs spécificités dans l’océan Indien apparait comme un véritable atout pour les décideurs et les acteurs du secteur agricole.

C’est un outil :

  • De description et d’analyse, permettant de construire une connaissance partagée et harmonisée (variables, indicateurs et typologies) de la diversité des systèmes agricoles, de leurs fonctionnements, de leurs performances et de suivre dans le temps leurs évolutions différenciées et leurs marges de progrès;

  • Pour l’action, en proposant des produits et des services différenciés pour les acteurs du développement agricole et rural sur un territoire; pouvant aller de restitutions de résultats technico-économiques et de bilans d’exploitation simplifiés, en passant par la mise au point de référentiels technico-économiques et environnementaux par type de système de production, d'un appui au conseil et/ou l’établissement de plaidoyers…

A qui s’adresse cet observatoire ?

Les utilisateurs potentiels sont nombreux et divers, publics ou privés:

  • Les pouvoirs publics (ministères ; services déconcentrés de l’État et des collectivités territoriales…), apportant des données et des informations objectivées sur lesquelles s’appuyer afin de bâtir des politiques de développement rural et agricole adaptées à la diversité des exploitations et efficaces;

  • Les agences de développement et les ONG permettant un suivi-évaluation des impacts de leurs projets et de leurs investissements sur le terrain et participant à un dialogue facilité avec les acteurs publics;

  • Les producteurs eux-mêmes à travers la production de bilans technico-économiques et environnementaux par type de système de production qui leurs permettent de se comparer à des exploitations similaires, à des moyennes régionales et ainsi estimer leurs potentiels de progression… ;

  • Les organisations de producteurs permettant de développer des services améliorés en appui-conseil, en investissements et en formations en fonction des types d’exploitations agricoles, de la diversité des ménages et des conditions agro-écologiques rencontrées… ; permettant d'apporter des éléments de construction de plaidoyers intégrant les niveaux de revenus et de production observés et suivis, des coûts de production enregistrés et des stratégies d’investissements à mettre en place en fonction de la diversité observée des types d’exploitations.

PRéRAD-OI (recherche agronomique pour le développement) | COI

Comment va être développé l’observatoire ?

En première lieu, pour chacun des territoires ciblés, les contextes anthropique (démographiques, économiques, politiques et institutionnels…) et naturel (climatiques et écologiques), l’évolution au cours du temps du secteur agricole et les enjeux à relever sont décrits.

Dans le cadre d'une phase préalable de faisabilité, qui a débuté à Madagascar en avril 2021, la PRéRAD-OI [La Plateforme régionale en recherche agronomique pour le développement est née en 2014 d’une volonté partagée entre la Commission de l’Océan Indien (COI), l’État français, la Région Réunion et le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad). Elle fédère les principales institutions publiques (ministères), les principaux organismes de recherche, les principaux établissements d’enseignement supérieur et de formation agricole et les instituts techniques en charge du transfert, présents dans les cinq pays membres de la COI (Madagascar, Maurice, France-Réunion, les Seychelles et l’union des Comores)] travaille à la définition du périmètre et des activités de l’observatoire avec ses partenaires dans la zone. Ainsi un cahier des charges sera établi sur la base de :

  • l’inventaire des données existantes aux échelles micro (exploitation ou entreprise agricole / ménage) et méso-économiques (territoire et filière),

  • l'examen systématique des systèmes d’informations existants à ces échelles afin d’identifier les lacunes en matière de données et d’informations,

  • l’identification des partenaires intéressés par cet outil, en capacité de l’alimenter en données et/ou intéressés pour être utilisateur.

Ce cahier des charges précisera les moyens humains et financiers nécessaires au déploiement de l’observatoire sur le terrain. En parallèle, un prototype de base de données relationnelle est en cours de développement. Ces phases de faisabilité terminées, le déploiement et la mise en place des observatoires territoriaux se feront progressivement en fonction des moyens financiers et humains de l'observatoire. Des équipes projets seront constituées sur chacun des territoires concernés. Sur la base des données disponibles et de celles à collecter, elles concevront des enquêtes terrain afin de produire des données de qualité sur les exploitations agricoles, administreront ces questionnaires, contrôleront les données ainsi récoltées et les analyseront. Les performances économiques, environnementales et sociales des exploitations seront ainsi calculées, comparées; un reporting fait et mis à disposition des utilisateurs pour un suivi des transformations recherchées et un suivi de l’impact des investissements faits sur le terrain.

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CONFÉRENCE VIRTUELLE

Salon international de l’agriculture 2022

 

La 58e édition du salon de l'agriculture à de nouveau ouvert ses portes à Paris du 26 février au 6 mars 2022. Plusieurs territoires ultramarins ont participé à ces retrouvailles Porte de Versailles, après une édition 2021 annulée en raison du Covid-19.

Quelle est l’origine du salon ?

1964 - Le Salon International de l'Agriculture ouvre ses portes pour la première fois. Le ton est donné : le monde agricole dans sa globalité s'y retrouve. Ce 1er Salon ouvre ses portes en mars et séduit plus de 300 000 visiteurs. Le Salon devient un passage obligé pour de nombreuses personnalités politiques.

1925 - Le Concours Général Agricole emménage au Parc des Expositions de la Porte de Versailles et ne cesse d'évoluer depuis.

1870 - Création et lancement officiel du Concours Général Agricole à Paris. Le Concours Général Agricole c'est le goût avant tout : il récompense la qualité des meilleurs produits et animaux du terroir français.

1844 - Héritier des comices agricoles, issus du 18ème siècle, le concours. « des animaux gras » ou « des animaux de boucherie » est inauguré en 1844 à Poissy, dans les Yvelines. Il constitue l'un des deux grands marchés qui approvisionnent la capitale en animaux de boucherie.

C'est au XVIIIe siècle, en pleine période des Lumières, bercées par la philosophie de Jean-Jacques Rousseau, que les sociétés savantes locales commencent à s'intéresser à l'agriculture. Les premières Société d'Agriculture, des Sciences, des Arts et Belles Lettres sont fondées localement.

L’Outre-mer présente sur le salon - Source: https://la1ere.francetvinfo.fr/

L’agriculture dans les Outre-mer présente des particularités : relief accidenté, manque de surfaces disponibles, évènements climatiques violents, enjeux environnementaux et de santé publique, question de l’autonomie alimentaire…

Au-delà du constat, des réponses se dessinent. En Outre-mer, les filières agricoles sont engagées dans des projets visant à développer une agriculture de proximité de qualité, respectueuse de l'environnement et répondant aux besoins des marchés locaux. Les territoires sont porteurs d'un modèle agricole riche en biodiversité qui s'appuie sur les ressources forestières, les plantes aromatiques et médicinales, ou encore la biodiversité marine. Terres d'innovations, les Outre-mer développent des stratégies de culture polyvalente et favorisent l'émergence de nouvelles filières comme le café, le cacao ou encore le miel.

Cinq territoires ont fait le déplacement malgré le contexte sanitaire :

  • La Polynésie

  • La Guadeloupe

  • La Guyane

  • La Réunion

  • et Mayotte

Sans oublier les rhumeries martiniquaises qui ont fait le voyage. Cette année, la Guadeloupe met en lumière les initiatives pour une agriculture durable et responsable. Pendant neuf jours, les producteurs ultramarins ont fait la promotion des produits de leurs terroirs. Des spécialités culinaires comme le Matsidza de Mayotte, un riz cuit dans de l'eau de coco ou le Chow mein, le pot au feu de Guyane étaient à découvrir.

 

Les exposants de La Réunion présents sur le SIA grâce aux soutien des collectivités -Source: www.departement974.fr

Le Département de La Réunion, la Région Réunion et la Chambre d’Agriculture ont permis la mise en place d’un « village Réunion » qui a regroupé l’ensemble des exposants réunionnais pour offrir une meilleure visibilité et valorisation du savoir-faire local. Pour l’édition 2022, pour permettre aux exposants d’optimiser leur participation, l’accent a été particulièrement mis sur la diversité des produits et productions proposées.

C’était l’occasion de faire connaître La Réunion, « notre île, nichée au cœur de l’océan Indien; cette île de France et d’Europe qui, grâce à l’engagement de femmes et d’hommes dotés d’un savoir-faire unique, est un territoire d’excellence agricole », comme le rappelle le président du Conseil départemental, Cyrille Melchior.

La Réunion a été présente à travers un village de près de 600 m2. Comme l’a souligné Serge Hoareau, « le Département de La Réunion et ses partenaires ont l’ambition de faire rayonner cette excellence, qu’il soit un point d’attraction majeur de ce salon, afin de donner de la visibilité à nos producteurs et de développer notre capacité à exporter ce savoir-faire, tant sur le plan national qu’international ». 22 exposants ont répondu à l’appel à projets lancé par le Département en septembre de l’année dernière.

La vanille était au-devant de la scène, Le Village Réunion était organisé en 6 îlots de 100 m² répartis par famille de produits : 1 îlot regroupait les organismes institutionnels, 2 îlots dédiés aux épices et aux produits qui font notre spécificité; 1 îlot dédié aux confitures et autres produits transformés; 1 îlot pour les boissons et alcools péi et à la fin mais non des moindres, 1 îlot entier sera réservé à la vanille. « Pour cette édition 2022, nous avons fait le choix de valoriser la vanille de La Réunion qui a obtenu récemment son label « IGP » (Indication géographique protégée), reconnaissance de l’origine et de la qualité de ce produit. Cela est évidemment une fierté pour La Réunion, car c’est le fruit d’une histoire riche de deux siècles durant laquelle les Réunionnais, parmi lesquels Edmond Albius, ont appris à apprivoiser et à sublimer cette orchidée pour en faire un élément de production essentiel de notre territoire, au point de devenir un produit reconnu partout dans le monde ». Les producteurs récemment labellisés IGP par l’Union européenne ont proposé à Paris, de la vanille « sèche », de la vanille « fraîche », de la vanille « givrée ». Les visiteurs ont pu découvrir, redécouvrir, déguster et consommer les produits d’excellence « made in Réunion » : fruits (ananas, fruits de la passion, agrumes), confitures ; confiseries lontan (bonbon miel, cravate, arrow-root, gâteau patate, gâteau ti-son, gâteau manioc…) ; épices, achards ; sirop, rhums, rhums arrangés, rhum agricole, eau de vie, mystelle, liqueur, bières aromatisées locales (gingembre, mangue, vanille…) ; huiles essentielles, plantes aromatiques et médicinales ; parfum et produits naturels (crème, lotion, savons… Bissap, pitaya, jacques séchés…) sans oublier l’artisanat péi (panier, sac… en vacoa, en paille chouchou…)

L’édition 2022 du SIA a été particulièrement riche en animations – musicale, gustative, ludique – au niveau du Village Réunion. L’ambians kréol rényoné à été assuré par le groupe emblématique Kadok Musik emmené par Christian Ducap au rythme du séga et du maloya pendant les 10 jours de salon.

Côté culinaire, le chef Sébastien Catherine – Membre des Toques blanches Réunion, lauréat de la 27ème édition du concours Challenge Gastronomique et élu Chef Espoir de l’année 2021 par le Guide Kaspro – a proposé au public, deux fois par jour (11h et 15h), du 26 février au 6 mars, des recettes imaginées à partir des produits locaux.

Le financement « À l’heure où notre île, et notre monde agricole en particulier, se relèvent difficilement des conséquences du cyclone Batsiraï, ce salon donne à voir la force de résilience et d’excellence de notre agriculture, même dans les moments les plus difficiles » a ajouté Serge Hoareau qui n’a pas manqué de saluer l’engagement de chaque partenaire. Le budget de 645 000€, est co-financé par le Département (550 000€, même montant que lors des précédentes éditions) dans le cadre de sa compétence en matière d’agriculture, par la Région (55 000€) représentée par les conseillers régionaux Pascal Plante et Jean-Bernard Maratchia ; l’IRT (30 000€), représentée par la conseillère régionale Amandine Ramaye ainsi que la Chambre d’agriculture (10 000€) présidée par Frédéric Vienne.

 

La reconnaissance d’un savoir faire primée au salon

SIA 2015 : La vanille de La Réunion a été à l’honneur au Salon international de l’agriculture. Bertrand Côme a décroché un prix d’excellence et une médaille d’argent. Bertrand Côme, producteur et transformateur de vanille à La Réunion, revient du Salon de l’Agriculture avec deux prix dans ses malles :

- Prix d’Excellence pour sa société La Vanilleraie à Sainte-Suzanne, pour la troisième année consécutive Médaille d’Argent (plus haute distinction puisque aucune médaille d’or, ni aucune autre médaille d’ailleurs, n’ont été décernées cette année) pour la qualité de ses produits.

SIA 2018 : 9 médailles dont 2 d’or : tel est le bilan des produits Reunionnais au salon international de l’agriculture à Paris. La vanille du domaine du Grand Hazier a obtenu les deux médailles d’or, 4 médailles d’argent ont récompensé des confitures (pour Saveurs de la Fournaise et le Comptoir de Mélissa) et des rhums de la société Rhum Metisse. Rhum Métisse a aussi obtenu 3 médailles de bronze. Le salon de l’agriculture 2018 restera « dans les mémoires » comme l’a dit Serge Hoareau, vice-président délégué à l’agriculture. A plusieurs titres. D’abord parce que comme l’a rappelé Jean-Bernard Gonthier, le président de la chambre d’agriculture, « c’est la première fois que La Réunion dispose d’une telle vitrine », et il a tenu une fois encore a remercier les collectivités partenaires au premier rang desquelles le Conseil Départemental. Mais aussi parce que l’excellence des produits réunionnais a une fois de plus été reconnue au plus haut niveau. 9 médailles sont en effet venues récompenser la qualité des productions de l’île. Avec une mention spéciale pour la vanille du Grand Hazier qui obtient deux médailles d’or, prouvant ainsi que la réputation de la vanille de La Réunion n’est pas usurpée : elle est bien la meilleure du monde.

SIA 2019 : l'excellence réunionnaise a une nouvelle fois été reconnue. 8 médailles ont récompensé des produits péi. De l'or, de l'argent ou du bronze pour 7 exposants de l'île. « C’est une grande fierté pour le monde agricole réunionnais. Cela récompense le travail, l'investissement des producteurs. Nos produits savent se différencier et se faire remarquer : les médailles du Concours Général Agricole sont là pour le rappeler », a indiqué Serge-Eric Hoareau, le Vice-président du Département délégué à l’Agriculture.

SIA 2020 : L’excellence réunionnaise une nouvelle fois reconnue avec 8 médailles dont 5 en Or. La Réunion repart avec de l’or, de l’argent et du bronze dans son bertel ! 4 médailles pour les Confituriers de La Réunion

Trois en or (2 médailles pour la Plantation Mélissa pour ses confitures « Banane extra au citron vert » et « Letchis de Bras-Canot au coulis de Framboise » et 1 médaille pour « Tipopéi » pour sa confiture de « Papaye aux fruits de la passion ») Une en bronze pour la Plantation Mélissa pour sa confiture « Extra de tangors ».

3 médailles pour les rhumiers. Une en or pour « Rivière du Mat » pour son « Rhum arrangé à l’Ananas Victoria ». Une en argent pour « Rhum Métiss » pour la qualité de son entreprise et une en bronze pour son « Punch Coco ». 1 médaille d’Or pour l’apiculture attribuée à Bernard Savreux pour son « Miel de Baies Roses » dans la catégorie « Miel clair tropical ».

SIA 2022 : La Réunion a décroché 18 médailles, dont six en or, lors du concours général agricole. Les talents péi ont notamment été récompensés dans la catégorie des « Confitures ». Reconnue pour son excellence agricole, l'île de La Réunion vient, une nouvelle fois, de démontrer son savoir-faire, écrit le président de la Chambre d'agriculture, Frédéric Vienne, dans un communiqué, le mardi 1er mars. La Réunion a décroché 18 médailles au Concours Général Agricole 2022 faisant ainsi mieux qu’en 2020 et 2021 notamment en médailles d’or. Les producteurs péi ont remporté six médailles d’or, neuf d'argent et trois de bronze.

Les médailles ont récompensé les talents dans les catégories suivantes :

Les confitures : Les talents réunionnais ont été récompensés avec dix médailles. Agricultrice, Prema Patche décroche deux médailles d'or pour ses confitures de banane aux fruits de la passion et de papaye à la vanille, Bernard Savreux obtient l'or pour sa confiture de letchis aux fruits de passion.Quatre médailles d'argent ont aussi été décernées à des agricultrices et agriculteurs réunionnais avec la confiture à l'Ananas Victoria à la crème de coco de « Odélices de Nina », les confitures de Charles Nagou à la banane et framboise mais aussi celle à l'abricot ainsi que celle à la mangue, letchis et vanille concoctée par Bernard Savreux. Toujours en confitures, trois médailles de bronze ont été décernées avec « Tipopéï » pour sa confiture d'Ananas Victoria aux fruits de la passion, à Bernard Savreux pour sa composition de bananes, citrons et vanille et, enfin, « Odélices de Nina » pour sa recette à la mangue José aux fruits de la passion.

Vanille : Le « Comptoir de la Vanille » (Domaine de Bellevue) décroche la médaille d'Or.

Alcools : «Isautier» et pour son punch à l’Ananas Victoria obtient l’or face à une concurrence forte, notamment, de la part des Antilles. Dans cette catégorie, deux médailles d'argent ont également été attribuées à Charles Nagou pour son punch Passion et à « Rivière du Mât » pour son fameux punch Coco.

Les miels : La belle surprise de ce Concours général agricole 2022 vient également des Miels qui décrochent quatre médailes dont trois médailles pour Bernard Savreux avec l'Or pour son « Miel crémeux de letchis », deux d'argent pour son « Miel de baies roses » et son « Miel de Tan Rouge » aux côtés de « Miel de Bourbon » pour son savoureux « Miel de letchis », écrit Frédéric Vienne qui se félicite de ces récompenses pour les produits locaux.

 

Une innovation récompensée au Salon de l'Agriculture - Source: https://la1ere.francetvinfo.fr/

Les mouches font un travail de pollinisation des fleurs, qui autrefois était fait manuellement. Elles sont devenues les alliées des producteurs de tomates. Utilisée à La Réunion, cette innovation a été récompensée au Salon de l'Agriculture à Paris.

Cette innovation est celle de l’Armeflhor qui travaille sur la technique de la mouche charbon depuis dix ans. Elle a été récompensée, ce mercredi 2 mars, au Salon de l'Agriculture, en remportant le premier prix du concours ITA’INNOV 2022 pour la valorisation des innovations et des métiers des Instituts Techniques Agricoles (ITA), dans la catégorie « Environnement-Biodiversité-Climat » pour son innovation « Mouche charbon ».

La mouche charbon est devenue l'alliée de Jean-Luc Robert, producteur de tomates. Depuis 2016, il a introduit l'insecte dans ses serres et c'est un succès. « C'est primordial, c'est un vrai gain de productivité et c'est deux salariés de moins sur l'exploitation, assure Jean-Luc Robert, producteur de tomates. Aujourd'hui, je ne me vois plus travailler sans elle, on ne tiendrait pas ».

A ce jour, six producteurs de tomates utilisent cette méthode. Gain de temps, de main d'œuvre, au total 50 mouches charbon suffisent pour 3000 m2 de serre. Ce procédé donne aussi des tomates de meilleure qualité car il oblige l'agriculteur à restreindre son utilisation d'insecticide.

Qu’est-ce que Armeflhor : L’innovation fertile en milieu tropical ?

L’Armeflhor, Association Réunionnaise pour la Modernisation de l’Economie Fruitière, Légumière et HORticole, a été créée en 1992 par les professionnels de La Réunion. Membre du réseau national ACTA depuis 2012, la qualification d’Institut technique agricole a été accordée par le ministère de l’Agriculture en 2018.
Institut pluridisciplinaire conduisant des travaux d’expérimentation, l’Armeflhor accompagne la modernisation et la création de filières diversifiées de production végétale (hors canne à sucre). Ses recherches appliquées ont une approche globale allant de la production à la commercialisation et répondent efficacement aux besoins de compétitivité des professionnels.Une des valeurs fondamentales de l’Armeflhor est l’écoute des professionnels agricoles. De réelles actions de sollicitations, de collecte des besoins et des innovations, auprès de tous les professionnels des filières Horticoles à La Réunion, sont menées chaque année.

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5e concours des miels de France

Mardi 8 mars 2022

En organisant cet exigeant concours, l’UNAF ( (Union nationale de l’apiculture française) en lien avec la CNTESA (Commission nationale technico-économique et scientifique apicole) souhaitent valoriser le travail des apiculteurs et mieux faire connaître la diversité et la qualité des miels « made in France » et ce, face à une concurrence forte composée parfois de miels d’importation frelatés. Cette qualité est plus que jamais appréciée des consommateurs de plus en plus nombreux et toujours plus vigilants sur la traçabilité.

 

Une reconnaissance pour le miel de La Reunion - Source: clicanoo.re - A. Bègue

Après une belle moisson de médailles au salon de l’Agriculture de Paris, La Réunion en reçoit une deuxième fournée, cette fois au 5e concours des miels de France organisé par l’UNAF et le CNTESA, qui s’est tenu le 8 mars à Saint-Mandé (Val de Marne).

L’UNAF précise à cette occasion que 2021 a été la pire année de ces dernières décennies en termes de récolte, conséquence de conditions météorologiques défavorables. Un constat qui fait écho aux difficultés rencontrées localement par nos apiculteurs. La production nationale serait ainsi en dessous des 10 000 tonnes.

210 miels français concouraient dans 24 catégories différentes selon leurs origines florales. Cette année le concours accueillait deux nouveaux produits : les nougats et les hydromels. Nos baies roses, letchi et Tan Rouge se sont mesurés à la bruyère, au châtaigner, au romarin, au tournesol ou à la lavande, par exemple. Les jurys composés d’apiculteurs expérimentés, de pâtissier, de meilleurs ouvriers de France, de chefs, de journalistes et de personnalités, ont eu fort à faire pour départager tous ces bons miels de terroir.

Les lauréats réunionnais sont : Magdi Fridmann, médaille d’argent pour son miel de baies roses ; Pascal Fontaine, deux médailles d’or pour ses miels de letchi et de tan rouge ; Dominick Cerveaux, médaille d’or, et Bernard Savreux, médaille d’argent, pour leur miel tropical foncé. Bernard Savreux s’est également vu attribuer une médaille d’or dans la catégorie « Pain d’épices ». Nous leur attribuons à tous une pleine ruche de félicitations !

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Bulletinière : Evelyne DAIRIEN
Conception, mise en page : Serge LEE-CHING-KEN
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